mardi 8 décembre 2015

Purgatoire des innocents

Karine GIEBEL


Quatrième de couverture

"Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux.
Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux.
Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang.
Deux morts et un blessé grave.
Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces. "

"Je m'appelle Sandra.
Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide.
Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… "

"Je croyais avoir trouvé le refuge idéal.
Je viens de mettre les pieds en enfer."

"Quelque chose qui marche et qui parle à ma place.
Et son sourire est le plus abominable qui soit…"

C'est une descente aux enfers, et non pas au purgatoire que Giebel nous offre. Elle écrit bien, elle écrit vrai, elle fait mal. Elle nous fait mal, parce que tout est possible, tristement, horriblement possible, si humain dans l'inhumanité!
Raphaël et William, deux frères, deux gangsters, l'ainé, pas un tendre, le cadet, moins aguerri, certes, mais voulant tellement imiter son grand frère, ce héros qui a remplacé le père déserteur.
Une femme, un mystère, une victime? un bourreau?… qui est Sandra…qui non seulement laisse faire, mais assiste, aide… mais parfois soigne, panse les plaies.
Un bourreau sordide, deux gamines pas encore tout à fait sorties de l'enfance.
L'auteur joue avec nos nerfs, torture notre esprit, flagelle notre coeur. Inutile de laisser ce roman de côté, notre cerveau veut malgré nos tourments savoir…comprendre…et parfois, que ça cesse enfin…




4 commentaires:

  1. Il va vraiment falloir que je poursuive ma découverte de cette auteure surtout que j'avais beaucoup aimé "Les morsures de l'ombre" pour lequel j'avais ressenti la même chose avec le roman dont tu parles : "elle torture notre esprit" ;)

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    1. Parfois elle va très loin, mais je trouve qu'elle a une superbe écriture!

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  2. Il me paraît bien tourmentant ce roman,ta chronique me pousse à la curiosité, je le note. Merci Joëlle

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