Quatrième de couverture
Octobre 1999, dans le nord de la Suède, Herbert Molin, un policier à la retraite, est torturé à mort. Dans sa maison isolée, les empreintes sur le parquet semblent indiquer que le tueur a esquissé un tango sanglant avec sa victime. Ici, ce n'est plus le commissaire Wallander qui mène l'enquête. Au même moment, à l'autre bout de la Suède, le jeune policier Stefan Lindman apprend deux mauvaises nouvelles : il a un cancer et son ancien collègue a été assassiné. Pour tromper son angoisse, il décide de partir dans le Härjedalen et d'enquêter lui-même sur ce meurtre. Or, les ombres d'un passé très noir se sont réveillées. Elles ont frappé. Elles vont frapper encore et encore. Stefan a peur. Mais il est jeune, malade. Il ignore combien de temps il lui reste à vivre. Il n'a rien à perdre.
Traduit du suédois par Anna Gibson.
Dès le prologue nous savons: un meurtre commis quelques quarante cinq ans plus tard aura un lien avec le nazisme.
S'il n'avait pas appris qu'il avait un cancer, s'il n'avait pas eu besoin de s'occuper l'esprit pour ne penser ni à son futur traitement, ni à l'issue peut-être négative de sa maladie, Stefan Lindman ne serait sans doute pas parti à Sveg. Pour ne plus penser à son quotidien, à sa compagne, il se joint aux enquêteurs, restant tout de même discret. Il ne s'ingère pas, il écoute, pose les bonnes questions.
Il va affronter le nazisme passé et l'histoire hitlérienne de la Suède, mais aussi découvrir que ces idées sont plus que jamais vivantes dans son pays.
Mankell fait vivre son héros, avec cette peur de la maladie, cette inquiétude qui se veut indifférence, cette faiblesse en lui, puis les sursauts pour lutter. L'aide discrète qu'il trouve autour de lui auprès d'inconnus est appréciable.
J'ai été un peu déstabilisée par le tutoiement systématique. Mais j'ai aimé la façon dont Mankell fait évoluer ses personnages, décrits les lieux et les évènements.
Dès le prologue nous savons: un meurtre commis quelques quarante cinq ans plus tard aura un lien avec le nazisme.
S'il n'avait pas appris qu'il avait un cancer, s'il n'avait pas eu besoin de s'occuper l'esprit pour ne penser ni à son futur traitement, ni à l'issue peut-être négative de sa maladie, Stefan Lindman ne serait sans doute pas parti à Sveg. Pour ne plus penser à son quotidien, à sa compagne, il se joint aux enquêteurs, restant tout de même discret. Il ne s'ingère pas, il écoute, pose les bonnes questions.
Il va affronter le nazisme passé et l'histoire hitlérienne de la Suède, mais aussi découvrir que ces idées sont plus que jamais vivantes dans son pays.
Mankell fait vivre son héros, avec cette peur de la maladie, cette inquiétude qui se veut indifférence, cette faiblesse en lui, puis les sursauts pour lutter. L'aide discrète qu'il trouve autour de lui auprès d'inconnus est appréciable.
J'ai été un peu déstabilisée par le tutoiement systématique. Mais j'ai aimé la façon dont Mankell fait évoluer ses personnages, décrits les lieux et les évènements.
Lecture commune novembre/décembre 2015 |
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