Couverture Axel Mahé |
Quatrième de couverture
Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder.
Mettre la musique à fond pour ne plus entendre.
Tic tac...
Bientôt, tu seras mort.
Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie.
Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse.
La mort est certaine. L'issue, forcément fatale.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
Il vient à peine de le comprendre.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance.
Il paye le prix de ses fautes.
Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer.
L'échéance approche.
Je vais mourir.
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.
Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout...
Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
Une rencontre assez improbable, un avocat d'affaire et un jeune autostoppeur que tout semble opposer. François fuit, une fuite désespérée, il fuit sa mort, il fuit sa vie. Il se retrouve seul face à ses questions, face à sa peur. Paul fuit lui aussi, mais on ne sait pas ce qu'il fuit, est-ce un délinquant? Un jeune homme qui fuit une femme? On découvrira très vite à défaut de qui il est, ce à quoi il essaie d'échapper.
Ce roman fera son entrée dans mes "romans routes". Presque un huis-clos entre deux hommes, deux générations, deux univers différents. Qu'importe ce qu'ils fuient, l'important c'est ce qu'inconsciemment tous les deux cherchent. À travers ce qui deviendra leur cavale, ils vont apprendre à se connaître, à s'apprécier. Une étrange affection va naitre.
Les chapitres sont introduits par des vers tirés des "Fleurs du mal". Un plus pour moi!
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