samedi 25 avril 2015

La cravate

Milena Michiko FLASAR
Couverture: Valentino Sani
Quatrième de couverture

Jour après jour, Taguchi Hiro et Ohara Tetsu se retrouvent sur un banc. Taguchi vient de sortir de la chambre où il vit cloîtré depuis deux ans. Ohara a été licencié et est incapable de l’avouer à sa femme. Ils se regardent, s’apprivoisent et se livrent : la disparition d’un poète, le suicide d’une amie, la vie professionnelle brisée, l’amour d’une épouse, les rêves et les renoncements.
Traduit de l'allemand (Autriche) par Olivier Mannoni.

Depuis deux ans déjà le très jeune Taguchi Hiro s'est retiré de ce monde. Il vit dans sa chambre et ne parle à personne. Ses parents ont, semble-t-il renoncé à communiquer avec lui, mais continue à l'héberger et à le nourrir. Sans trop savoir pourquoi, il décide de sortir. Cherchant à s'isoler, il se dirige vers un parc, puis s'installe un peu à l'écart sur un banc.
Parce qu'il ne sait pas dire à son épouse qu'il a été licencié, Ohara Tetsu, presque soixante ans, se retrouve lui aussi à l'écart, dans le même parc, sur le banc, en face de Taguchi.
Il va se créer entre ses deux êtres que tout oppose un lien, une communication. Ils vont se livrer avec toute la pudeur et toute la retenue d'êtres devenus fragiles par la force de nos sociétés. 
Tout au long de ce roman, Milena Michiko Flasar va aborder des thèmes violents avec douceur. Être conforme aux normes imposées par nos sociétés, ne pas faire honte, ne pas avoir honte, baisser la tête, accepter les compromis et y perdre son âme. Des sujets très graves sont évoqués.
Si j'ai eu du mal à trouver le rythme, quelques chapitres pour entrer dans l'histoire, j'ai trouvé l'écriture de Flasar très poétique.
Je remercie Partage lecture et les éditions Points et Gwenaëlle pour ce partenariat.




2 commentaires:

  1. Un livre qui pourrait certainement me plaire par ses sujets traités.
    Je le note.
    Bonne semaine !

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