Quatrième de couverture
Je m'appelle Josey Kowalsky et en me regardant observer les cercueils de ma femme et de ma fille, mon père comprend.
Il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d'assister, impuissant, à la naissance d'un prédateur.
Très vite on comprend le drame qu'a vécu Josey, on comprend aussi son désir de vengeance, et peut-être adhère-t-on tant l'horreur est présente.
Je suis très vite entrée dans cette histoire, et mon désir de comprendre la raison m'a fait "tourner" les pages de ma liseuse rapidement.
J'ai tout de suite aimé aussi les relations père-fils. Ce père qui est si présent, et qui dans le malheur soutient son fils.
J'ai été surprise que, ayant reçu des vidéos des ravisseurs, jamais il ne se pose la question du "pourquoi".
Mais voilà, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'invraisemblances dans l'enquète de tandem Père-fils. J'ai également trouvé les femmes trop absentes…"Ma mère n'est pas là, trop dépressive…". C'est une histoire d'homme, une vengeance d'homme.
Si j'ai lu ce livre sans pratiquement m'arrêter, si j'ai aimé les personnages de Josey et d'Aleksender, je n'ai pas été surprise par la chute.
La vengeance est un sentiment très humain et bien compréhensible, je veux bien accorder ce sentiments aux victimes, en revanche je ne peux pas y souscrire. Se faire justice soi-même sous prétexte que la société est trop clémente avec les délinquants, me parait très dangereux.
Par de tels actes de vengeance, l'homme (ou la femme) s'abaisse au niveau des plus vils.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire