mardi 24 avril 2018

Caillasses de Laurent GAUDÉ

Quatrième de couverture

LE CHOEUR DES HABITANTS DE LA VILLE (…)
Caillasse, 
Tu vas te battre, 
Tu sais le faire, 
Mais pas comme une bête, 
Pas comme un voleur de ruines. 
Les pierres, tout autour de toi, te parlent de nous, 
De nos combats. 
Tu vas te battre. 
Et si tu te souviens de nous, 
Si tu te souviens de tout. 
Il y aura de la joie, 
Le jour béni où, 
En notre nom, 
Caillasse, 
Tu vaincras.

Mon avis

La dédicace s'adresse au peuple palestinien, et pourtant j'ai trouvé que cette pièce de théâtre parlait de bien des peuples.
Peuples chassés par des dictateurs, peuples chassés par des guerres, peuples chassés par les famines…
Villes encerclées par des barbelés, villes bombardées, villes pillées.
Espoir de départ, espoir de retour!
Au coeur des villes qui ne sont plus que des ruines, comment garder la mémoire des jours heureux?
Les femmes bien sûr, souvent gardiennes du passé, et de l'avenir aussi, toujours exceptionnelles chez Gaudé … Adila détient les clés, Meriem saura refaire vivre ce passé…
C'est beau, c'est pur, c'est Gaudé, tout simplement!

Mon petit plus

J'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver Gaudé.
Ce n'est que ma deuxième pièce de théâtre de cet auteur.
Je trouve dans son expression théâtrale une force, une vigueur qui donne aux "parias" de la terre une dimension universelle.

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