Quatrième de couverture
Paris, au sortir de la guerre : une jeune fille de seize ans se balade sur les Champs-Élysées. L'un des Compagnons de la Chanson, qui à l'époque accompagnent Piaf, l'aperçoit et tombe sous le charme de ses yeux verts. Bientôt l'adolescente rencontre la grande chanteuse - et une belle amitié voit le jour : Édith et Ginou, deux âmes sœurs...
Ginou ne sera jamais l'employée, la secrétaire ou la dame de compagnie de Piaf, elle sera tout simplement sa «meilleure amie», comme Édith le lui a écrit au dos d'une photo. Pendant quinze ans, elle vivra son quotidien, ses amis et ses amours, ses douleurs et ses drames. Personne n'a vécu aussi longtemps sous le même toit que Piaf. Personne ne peut mieux la connaître, mieux la comprendre, mieux l'expliquer, sans jamais la juger.
Lorsqu'elle rencontre Piaf, Ginou n'a que seize ans, Mariée, puis divorcée parce qu'à l'époque pour qu'une fille soit libre, émancipée, elle doit d'abord quitter le giron familial, et ensuite divorcer. Pourquoi alors aliéner cette liberté auprès d'une Piaf, sûrement superbe et envoutante? Après la lecture de cet ouvrage, je dois dire que je n'ai aucune réponse. Pour Piaf alors âgée de 32/33 ans, j'imagine qu'elle a vu en Ginou cette fille trop tôt disparue, qu'elle a voulu lui donner une éducation.
La première partie du récit ne raconte que des anecdotes, des fêtes et des rencontres. Ginou sait rester à l'écart, se faire transparente, et apprendre auprès des artistes que Piaf reçoit. Elles se comportent comme deux adolescentes insouciantes, faisant frasques et bêtises sans trop se soucier des retombées de leurs actes. Je n'ai pas trouvé de tendresse, juste une franche rigolade.
L'auteur ne dévoile rien de la vie intime de Piaf, mais existe-t-il une intimité pour un mythe, elle dénonce les erreurs écrites sûr son amie, elle remet les choses au point. Je dois avouer que je n'ai pas un seul instant douté de son histoire. La préface d'Aznavour y est sans doute pour beaucoup.
C'est un peu fouillis, un peu brouillon. Pourquoi avoir attendu si longtemps?
J'ai préféré la fin du livre, quand enfin elle parle d'elle. "Rien ne pousse à l'ombre des grands arbres." Connaître la femme qu'elle est devenue après ces quinze années auprès de Piaf. J'aurai aimé en savoir plus sûr Ginou, sûr ses émotions.
Merci Laurence Pour ce cadeau.
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