Couverture Antoine Agoudjian |
Quatrième de couverture
La mémoire de ma mémoire n'est pas ce que j'ai vécu mais ce dont j'ai hérité. L'écho d'un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L'amont nocturne de ma saga. Le caillot que j'avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m'a transmis la tragédie.
Et que j'ai voulu oublier.
Après avoir passé une grande partie de sa vie à se fondre, non sans talent, dans son siècle. Docteur en sociologie politique, il se passionnera pour la géostratégie, les guérillas et le terrorisme. C'est à presque 70 ans que Gérard Chaliand décide de laisser enfin un témoignage sur sa famille, sur ses origines, sur ce peuple arménien, sur le premier génocide du vingtième siècle.
Ils ressurgissent dans sa mémoire, tous ses ancêtres qu'on lui racontait, toutes ses veuves, tous ses solitaires qui avaient perdu plus que leur vie…Il semblait ne pas les écouter…Et pourtant, ils sont tous présents…dans cette mémoire que lui même ignorait.
Je ne connaissais de ce génocide que ce qu'en disent les médias…peu de choses essentielles. Aujourd'hui, grâce à ce petit texte, je vais un peu plus loin dans cette histoire. J'ai l'impression de les connaitre, de les comprendre, y compris dans certains actes de vengeance (non, de justice!!)
Malgré la violence, j'ai trouvé dans ce texte beaucoup de poésie.
Ça a l'air vraiment très intéressant, moi qui connaît peu de choses sur ce génocide je note ce livre ;)
RépondreSupprimerMerci pour la découverte.
Bonne journée.
Je dois dire que moi aussi, j'étais particulièrement ignorante de cette histoire!
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