Couverture: Le chien Jacquot du régiment colonial du Maroc décoré de la Croix de guerre le 19 août 1918 au camp de Bois-l'Évêque. |
Quatrième de couverture
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame…
Quel bonheur que la lecture de ce tout petit roman.
C'est avec beaucoup de pudeur que nous allons avec le juge militaire Lantier (Hugues) essayer de savoir pourquoi Morlac, héros de guerre a pu commettre un acte hautement répréhensible.
(J'ai tiqué…Mais d'où je connais Lantier… "***TITL***" fait ma cervelle "Jacques, Etienne Lantier" Les Rougon-Macquart, Zola…ouf…ça me perturbe et me fait perdre du temps quand je ne situe pas les choses).
Nous allons découvrir un peu du juge, un peu de Morlac et un peu de Valentine…un peu de ce chien.
Un bâtard, avec une maman briard… un chien qui a suivi son maître partout, malgré les obstacles, malgré la faim, il est resté fidèle aux côtés de son maître. Et il est toujours là, il hurle à la mort devant la cellule, il attend ce Morlac, qui semble si indifférent.
Ils racontent leur histoire, chacun à leur tour, par petites touches. Mais ils sont trop pudiques pour en dire plus, pour se plaindre.
2018
Mon avis sur le film sorti le 28 mars 2018
Il va falloir qu'un jour je lise cet auteur !
RépondreSupprimerBonne journée.
Ce roman en tout cas est aussi un bel hommage à la fidélité des chiens!
SupprimerBonnes lectures Céline.