Couverture: Gavarni et Andrieux |
Quatrième de couverture
S'inspirant d'un fait divers qui eut lieu à Paris en 1832, et quelques années après "Le Dernier Jour d'un condamné", Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses, l'intransigeance bornée des chefs, et montre l'enchaînement fatal qui conduit les pauvres au crime. Ce n'est pas l'individu qu'il faut condamner, c'est la société qu'il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, Hugo prône l'éducation contre la prison.
Je n'ai pas lu la préface, je n'ai pas non plus lu le dossier et les notes et notices expliquant l'oeuvre et la replaçant dans son époque. Je ne doute pas de leur intérêt, mais j'avais juste besoin de lire Hugo, ce magnifique auteur et surtout cet être humain hors du commun.
Claude Gueux, homme solide, peu éduqué mais honnête, va malgré lui devenir un délinquant et être condamné à la prison. Il va subir la haine du directeur de la prison, jaloux de son charisme, et commettre l'irréparable.
J'ai noté l'abus de pouvoir qu'exerce le directeur de la prison, et son fameux "Parce que.!"…Parce que c'est moi le chef, parce que c'est moi qui commande…aujourd'hui on appelle ça du harcèlement.
Contre la peine de mort, mais aussi contre l'esclavage, pour une éducation laïque des enfants, président d'honneur de la ligue française pour le droit des femmes… Hugo est de tous les combats, du côté des plus faibles.
Victor, pardonne moi si je te tutoie, mais on a encore besoin de toi.
Un classique que je n'ai pas encore lu et qu'il faut que je lise !
RépondreSupprimerLe texte de Hugo ne fait que 77 pages, une lecture rapide!
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