jeudi 7 mai 2015

La fin du monde a du retard

J.M. ERRE.
Couverture: Marion Tigréat
Quatrième de couverture

Plus on est de fous, moins on rit, a décrété Julius, 1mètre 51, en ce jour du centenaire de la clinique Saint-Charles, dont il est l'un des plus légitimes patients. Pas l'heure de rire, non, car l'humanité est menacée par le terrible complot d'une société secrète, et Julius, qui a tout compris, a décidé de sauver le monde. Mais pourquoi Alice, 25 ans, internée après 2h23 de mariage et coupable —présumée— de 262 meurtres, l'accompagne-t-elle dans sa croisade? Un amour fou, peut-être…

Julius, jeune homme amnésique est interné dans un hôpital psychiatrique. Persuadé que l'humanité est menacée, il a créé un blog "www.la-fin-du-monde-a-du-retard.com" et s'est ainsi constitué un réseau d'ami (au singulier!), Ours, me semblant être ce seul lien avec l'extérieur de la clinique.
Dans sa folle croisade, il entraîne une jeune femme, la merveilleuse Alice, elle aussi amnésique. Alice ne ressent aucun sentiment, et surtout pas la peur. 
Poursuivis par des paparazzis, par deux policiers peu ordinaires, nos trois héros vont vivre des aventures burlesques,  tombant des toits, traversant les égouts, rencontrant des gens tous moins ordinaires les uns que les autres. J'ai retrouvé "Tex Avery" dans les descriptions de l'auteur, je n'ai eu aucun mal à imaginer les situations burlesques du cinéma muet. 
Avec le blog de Julius, J.M. Erre aborde, mais de façon très succincte certains sujets, la gestion des hôpitaux psychiatriques, le traitement des faits divers par la presse, l'engouement de la foule … etc, mais je suis restée sur ma faim. Il suggère, mais laisse au lecteur le soin, s'il le désire, d'aller plus loin dans sa réflexion… Un plus, ou un moins, c'est selon!
L'écriture est moderne et très facile à lire. J'ai parfois ri, plus souvent souri. J'ai apprécié cette lecture détente.
Je remercie Partage lecture, les Éditions Pocket et Emmanuelle Pour ce partenariat.




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