Quatrième de couverture:
Julia porte l’ironie d’un nom: Julia Andrésine ROMAN, elle ne sait ni lire ni écrire, son mari, c’est son bourreau. Elle met au monde plusieurs enfants. Celui qu’elle appelle « Pied-chance » est le père de l’auteur. Avec son fils elle partira en métropole, mais reviendra finir sa vie sur sa terre natale.
Daisy c’est la maman de l’auteur. Jamais vraiment remise de la mort de sa sœur ainée (Gisèle) elle cherche à comprendre, elle voudrait tant avoir des explications. Elle nous raconte sa vie auprès de son militaire de mari.
Dans son malheur auprès de son bourreau, Daisy s’évade dans les romans à l’eau de rose. Ces romans qui lui permettent de toujours espérer, de continuer et d’élever ses enfants.
"Adieu, foulards, adieu, madras, adieu, soleil, adieu, colliers-choux,… "Angélique c’est l’ancêtre. Elle fut esclave, elle a vécu les abolitions. Elle a passé toute sa vie à se battre.
"Moi aussi j’aurais pu voyager à travers le monde, sauf que je suis née en un temps où les nègres avaient droit qu’à un seul genre de voyage. Un voyage pour l’enfer. Un voyage pour le pays d’où l’on ne revient pas. Un voyage pour l’esclavage." Elle a appris par cœur cette page de la « Gazette » qui annonce sa libération de l’esclavage.
Gisèle Pineau a su tirer le meilleur des histoires qu'elle a entendu lorsqu'elle était enfant, puis que sa mère ou sa grand-mère lui a raconté! Ce sont des vies de souffrance, et pourtant, on a l'impression qu'au milieu des coups, des brimades, l'espoir est toujours présent.
Je ne connais pas du tout...merci pour la découverte !
RépondreSupprimerBonne journée.