Couverture: John Everett Mellais
Quatrième de couverture
Depuis sa publication en 1847, "Jane Eyre" n'a jamais cessé d'être l'un des romans anglais les plus célèbres et les plus admirés.
Aucun élément de pathétique ne manque en effet à ce drame de la solitude et de la servitude, qui, grâce à l'imagination créatrice de Charlotte Brontë, baigne dans un inoubliable climat d'étrangeté.
Privée très tôt de ses parents, Jane Eyre a connu les rigueurs de l'orphelinat avant d'entrer comme gouvernante au château de Thornfield. Ses qualités d'esprit et de courage y sont vite appréciées. Le bonheur semble lui sourire. Mais, avec l'homme auquel elle va lier sa destinée, Rochester, sombre et fascinant, tyrannique et désespéré, elle va pénétrer dans un univers de tragédie.
Traduit de l'anglais par Sylvère Monod.
Autant le dire de suite, j'ai beaucoup aimé "Orgueil et préjugés" de Jane Austin, toutes les critiques de "Jane Eyre" que j'ai lues sont positives, c'est donc plutôt optimiste que j'ai abordé ce roman (de plus de six cents pages tout de même). C'est un roman que j'ai moyennement apprécié.
Jane Eyre est le narrateur, elle nous raconte sa vie.
Le roman se "découpe" en trois périodes:
L'enfance d'une orpheline, mal aimée de sa tante et cousins, puis confiée à un orphelinat.
On ne peut pas rester insensible à la vie de cette petite fille. Charlotte Brontë décrit fort bien les désarrois de l'enfant, son intégration, son évolution au sein même de cette pension, puis son besoin de partir.
Nous abordons ensuite les débuts de notre jeune gouvernante, puis son amour avec Rochester.
J'avoue avoir eu du mal avec cette partie, l'héroïne, que je trouvais courageuse et volontaire se transforme en une petite chose fragile devant son "maître". Elle a 18 ans seulement, elle ne connait rien aux hommes, mais quand même... je ne dirai rien sur ce qui m'a choqué pour ne pas dévoiler la trame à d'éventuels futurs lecteurs... J'ai eu l'impression de lire "un roman à l'eau de rose" ou un "roman à la Delly", pour les plus jeunes, un "Harlequin", mais bien écrit quand même.
Elle réussit à s'échapper avant que l'irréparable ne soit accompli, et va remonter dans mon estime. Elle va retrouver son assurance, trouver de quoi survivre, puis vivre. On la dit depuis le début peu jolie, je pense qu'en réalité elle est pleine de charme et que l' âge l'embellira. C'est vrai qu'elle semble toujours godiche face aux éléments masculins du roman, hommes très sûrs de la supériorité masculine. (Charlotte Brontë et ses soeurs ont utilisé des pseudonymes masculins pour pouvoir être éditées.)
La fin du roman n'est pas vraiment ce que j' aurai souhaité, mais c'est quand même une fin heureuse.
Je garde un bon souvenir de cette lecture...j'ai adoré :)
RépondreSupprimerEffectivement, j'ai lu beaucoup d'avis positifs. J'ai un peu fouillé sur ton blog, mais tu as sûrement lu ce roman avant d'avoir ce blog?
SupprimerJe trouve plutôt sain que les avis ne soient pas toujours les mêmes.
Bonne soirée et bonnes lectures!
J'en viens , très bel article, j'ai aussi lu ton article sur sa biographie.
RépondreSupprimerJe n'ai pas laissé de message craignant que tu n'y viennes pas...