Quatrième de couverture
"Je n'oublierai jamais" est une oeuvre autobiographique, suite d'expériences et de réflexions personnelles. Dans ces Mémoires intimes, elle nous conte comment elle sut, comment elle put surmonter une des épreuves les plus douloureuses du monde, la perte d'un être cher. Au-delà des mots nous y puisons une extraordinaire leçon de courage et de foi.
Dans "je n'oublierai jamais", Pearl Buck revient au Japon après vingt-cinq années de séparation pour y tourner un film "La Grande Vague". Et c'est l'histoire de ce film, de ces hommes, de ces femmes de l'après-guerre, de ce Japon nouveau qu'elle nous conte. Un Japon qui lui permet de trouver consolation, inspiration et une nouvelle sérénité. "Je n'oublierai jamais" est donc une sorte de testament moral, un acte de foi, de confiance en la vie, encore et toujours merveilleuse, et qu'il faut savoir mériter.
Traduit de l' américain par Lola Tranec.
C' est le roman que je lisais en 1975, alors que j' attendais mon fils, il était avec moi à la maternité.
Je ne l' avais jamais relu, et pourtant je me souvenais inconsciemment de cette lecture.
Mais si ce livre est classé "autobiographie" je dois dire que c'est par toute petites touches que Pearl Buck nous parle de sa vie intime.
Bien sûr elle raconte la façon dont son roman "La grande vague" est adapté au Japon. Son retour en Asie après une absence de 25 années ne se fait pas sans une très forte émotion que l' auteur sait nous transmettre.
Elle se souvient alors de son enfance dans la Chine d' avant Mao, de ses parents et de sa vie d' enfant.
De sa fuite vers le Japon...puis de son retour aux Etats-unis. Elle nous parle aussi de cet "enfant" qui ne grandira jamais, sa fille handicapée, de son combat pour accepter cette fatalité. Et puis il y a Lui, qu' elle ne nomme jamais, mais avec qui elle a partagé un grand nombre d' années de vie commune et qui va mourir pendant son séjour au Japon.
Lui, leurs nombreux enfants adoptés, leur combat pour faire adopter ces enfants métis né après ou pendant la guerre de soldats américains et de japonaises.
Elle est très pudique et on sent toute son éducation asiatique jusqu' à ses moindres actions.
Elle parle aussi beaucoup de la réalisation du film "La grande vague" dont elle est la scénariste.
Pendant ce tournage, elle devra accepter de continuer seule sa vie.
J' ai à une époque, beaucoup lu Pearl Buck. "Vent d' est, vent d' ouest" est certainement celui dont je me souviens le mieux. Mais j' ai été très étonnée de la façon dont ce livre était resté dans mon subconscient.
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