mardi 29 avril 2014

Rosa candida

Audur Ava OLAFSDOTTIR 

Couverture crée par David Pearson

Quatrième de couverture:

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
Traduit de l' islandais par Catherine Eyjolfsson


Quel joli voyage que celui que je fis en compagnie d'Arnljótur, ce jeune homme de 22ans.
Il laisse derrière lui son père, il a avec lui une relation plutôt tendre, et s' ils ne sont pas d' accord sur l' avenir de "Lobbi"( surnom affectueux donné à Arnljótur par son père), on sent beaucoup de tendresse entre-eux. Il laisse aussi un frère jumeau, handicapé mental, qui vit en institution. Il laisse aussi la serre de sa maman, morte dans un accident et dont le dernier réflexe est d' appeler sa famille et de dire à son fils de ne pas s' inquiéter ).
 Il part pour devenir horticulteur, pour redonner vie à la roseraie d' un monastère et avec lui il porte son trésor: des boutures de roses à huit pétales, création de sa mère.
C' est dans la serre de sa maman que notre héros narrateur et Anna une camarade concevront, sans amour, juste par désir, une petite fille.
J' ai de suite aimé la façon dont il assume sa paternité.
Notre héros est jeune, à peine sorti de l' adolescence, et nous ne voyons que son point de vue.
Mais on sent déjà tout l' amour qu'il porte à cette enfant.
Les circonstances feront que Anna et Flora Sol viendront  le rejoindre et partager quelques semaines avec lui près du monastère.

Je n' ai pas particulièrement aimé le style, mais j' ai aimé l' histoire.

4 commentaires:

  1. J'ai eu beaucoup de mal avec la lenteur du texte et le long moment avant qu'il assume sa paternité.

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    1. C' est peut-être une question de génération, mais j' ai trouvé qu'il prenait son rôle de père plutôt bien, même si au départ il s' occupe peu de sa fille.

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  2. Je n'ai pas été convaincue par le style, moi non plus, et cela m'a d'ailleurs empêchée de rentrer dans l'histoire qui s'annonçait pourtant intéressante .

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    1. J' ai bien aimé le personnage de "Lobbi", je l' ai trouvé sympathique et plutôt ouvert à son entourage.
      Merci pour ce commentaire.

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