Quatrième de couverture
C'est Soledad, (solitude) la narratrice. Elle recherche sa mère, ou plutôt l' amour de sa mère à travers les mots, les récits d' Anita, sa soeur ainée.
Frasquita reçoit un coffret, elle devra le garder et le protéger, sans l' ouvrir, neuf mois pour y découvrir un don.(Neuf mois, le temps que met un enfant pour se former dans le corps, dans le coeur de sa mère.)Lorsque sa fille aînée sera pubère, elle devra le lui transmettre...et ainsi de suite, de mère à fille, de soeur à soeur.
Chaque enfant née de Frasquita aura un don différent.
Et nous allons suivre cette mère courage, qui protègera et aimera ses aînés jusqu' à perdre la tête et marcher...marcher...comme si elle voulait fuir ce dernier enfant qu' elle porte. Devenue un être fragile, elle finira par s' arrêter en Afrique du Nord. Elle vivra de ce don qui lui a tant nuit en faisant des robes de mariées.
Les hommes ne sont pas absents de ce roman, mais ils ont tous un côté négatif. Le père qui ne revient que pour détruire son fils, le médecin Eusebio, devenu un "ogre" et qui attend de sa mère qu'elle lui ôte la vie plutôt que d' assumer ses actes, le prêtre qui préfère voir le diable dans la voix d' Angela au lieu d' avouer son désir...
"N' est-ce pas la douleur de nos mères que nous nous léguons depuis la nuit des temps dans cette boîte en bois?"
C'est un conte, mais juste parce que la mère et ses enfants ont des dons surnaturels..., c'est un beau roman que j' ai lu avec plaisir.
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