vendredi 4 avril 2014

Les égouts de Los Angeles

Michaël CONNELLY


Quatrième de couverture.

Né d'un père inconnu et d'une mère qui se prostituait, l'inspecteur Harry (Hieronymus) Bosch -comme le peintre- voudrait bien oublier la guerre du Vietnam où il nettoyait des galeries souterraines creusées par le Vietcong.
Malheureusement pour lui, l'un de ses anciens collègues, Billy Meadows, a été assassiné dans une canalisation d'écoulement d'eaux de pluie à Hollywood. Le meurtre étant lié à une affaire de braquage, il faudra bien que, secondé et manipulé par la belle Eleanor Wish, agent très spécial du FBI, il affronte à nouveau sa peur. 
Couronné par l'Edgar Award aux USA, ce livre a reçu le prix Calibre 38 en France.

Traduit de l' américain par Jean ESCH.

C'est le premier des romans policiers de Connelly que je lis. 
C' est apparemment aussi le premier d' une série de policiers où le héros Harry Bosch apparait comme enquêteur.
Autant le dire de suite, j' ai aimé le style de l'auteur, j' ai aimé sa façon de décrire les lieux et les personnages, d' insister sur certains silences, de mettre en valeur certains tableaux, certains paysages.
Quand à notre héros, il correspond tout à fait à la caricature du flic intègre américain. Seul, taciturne,  vivant de peu, fumant et buvant beaucoup, surveillé par sa hiérarchie, méprisé par ses collègues cet ancien du Vietnam va contre vents et marées, malgré les trahisons, déjouer les complots et trouver, au risque de sa vie ou d' une suspension, les coupables.
On suit Harry avec angoisse parfois, on vibre au fil des pages, on cherche les traîtres, (pas toujours ceux qu' on croit).
C' est un bon roman.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire