vendredi 11 avril 2014

La délicatesse

David FOENKINOS

Quatrième de couverture:

"François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ."

Forcément, lorsqu' on vit une belle histoire d' amour et qu' un jour tout bascule de façon violente, celui qui reste ne se souvient plus que du meilleur. C' est sans doute une façon d' accepter le veuvage: sublimer celui qui n'est plus.
Alors pour accepter l' insupportable Nathalie se réfugie dans le travail.
Parce que le sujet du livre n' est pas la merveilleuse histoire d' amour entre François et Nathalie, mais le long chemin qui va la mener à Marcus.
Le style est léger et le livre agréable à lire.

Anecdote:
C'est amusant, chaque fois que ma belle-mère employait le terme "délicat" en parlant de certaines personnes, j' ai toujours entendu "précieux" et pensé "ridicule!"

2 commentaires:

  1. JE n'en garde pas un bon souvenir mais je ne sais plus trop pourquoi!!!

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    1. D' après ton article à cause de la perfection du premier amour etc...

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