Une lecture passionnante. Le destin de la famille Rabinovitch ne m’a pas laissée indifférente. J’imagine le traumatisme de Myriam, la seule de sa famille à avoir traversé la guerre et la seule survivante à la Shoah. Alors elle ne raconte pas, mais elle garde une carte postale sûr laquelle quatre prénoms sont notés. « Éphraïm, Emma, Noémie, Jacques. »
Grâce à cette carte, Anne sa petite fille, aidée de sa mère Lélia, ira à la découverte de ses origines.
Elle nous entraine à sa suite et nous vivons l’exil, le long chemin parcouru par ses ancêtres, les différents exodes, les peurs mais aussi les joies. L’autrice appartient à un milieu bourgeois et intellectuel. Ses ancêtres sont cultivés et courageux.
J’ai beaucoup aimé cette saga, cette biographie qui traverse la tragédie avec dignité.
Merci Laurence pour ce joli cadeau !
Quatrième de couverture
« La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l’opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi.
Ce livre m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.Anne Berest
19 mai 2014
Photo source Babelio
Il faut vraiment qu'un jour je le lise j'en lis que du bien à son sujet.
RépondreSupprimerBonne journée Joëlle !
Je ne peux que t'encourager...Il est magnifique!
Supprimer