Elles se connaissent depuis si longtemps, Layla, Esther et Hélène. Chacune avec ses blessures, sa personnalité, sa vie. Elles s’entraident. Elles essaient aussi de panser leur plaie, de bien faire leur métier, d’être de bons policiers.
Layla est issu de l’immigration, une enfant de cinq ans qu’elle confie trop souvent à ses parents. Une vie très libre qu’elle assume pleinement.
Hélène vient du milieu ouvrier, une grande fille blanche, et un cancer du sein qui semble récidiver. Un mari, pas toujours au top, et un chien aussi.
Esther est lieutenant. C’est une femme très mystérieuse et tout au long de la lecture on découvre ses blessures. Contre toute attente, elle démissionne pour devenir « préposée au café », en Suisse. Une entreprise peu banale, mais indispensable puisqu’elle traite de la mort, avant, et aussi après.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture pour le moins perturbante. Les relations familiales ne sont jamais simples. Au-delà des drames vécus, et plus particulièrement celui d’Esther. Sonja Delzongle nous raconte l’emprise, les trahisons, les harcèlements, les difficultés d’être mère tout en travaillant en horaires décalés, la maladie aussi.
Layla est issu de l’immigration, une enfant de cinq ans qu’elle confie trop souvent à ses parents. Une vie très libre qu’elle assume pleinement.
Hélène vient du milieu ouvrier, une grande fille blanche, et un cancer du sein qui semble récidiver. Un mari, pas toujours au top, et un chien aussi.
Esther est lieutenant. C’est une femme très mystérieuse et tout au long de la lecture on découvre ses blessures. Contre toute attente, elle démissionne pour devenir « préposée au café », en Suisse. Une entreprise peu banale, mais indispensable puisqu’elle traite de la mort, avant, et aussi après.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture pour le moins perturbante. Les relations familiales ne sont jamais simples. Au-delà des drames vécus, et plus particulièrement celui d’Esther. Sonja Delzongle nous raconte l’emprise, les trahisons, les harcèlements, les difficultés d’être mère tout en travaillant en horaires décalés, la maladie aussi.
Quatrième de couverture :
Une autre qu’Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l’a usée, au point d’être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au cœur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s’annonce quelque peu macabre, au moins elle n’aura plus à voir les stigmates d’un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin. Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix…
Sonja Delzongle
6 mai 2023
Photo source "Tribune de Lyon"
Susie Waroude
Une autrice que je compte bien découvrir un jour.
RépondreSupprimerJe suis plutôt fan de Sonja Delzongle. Je crois avoir presque tout lu d'elle!
SupprimerJe te souhaite donc de bien vite la rencontrer!
Merci Céline de ton passage.
Bises.