J'ai beaucoup de mal à parler d'un ouvrage que je n'ai pas du tout aimé.
Ce n'est pas mon premier Murakami, et d'habitude j'adhère à son univers si particulier.
Ces femmes ou jeunes filles dont il oublie les noms, des souvenirs trop fugaces.
Les moments où il semble rêver, être dans une autre dimension m'ont laissée dubitative.
Je me suis tout simplement ennuyée.
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème de la vie "
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son cœur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Quatrième de couverture :
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème de la vie "
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son cœur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Traduit du japonais par Hélène Morita
Photo source "La Voix du Nord"
Hélène Harbonnier
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