C’est un roman que j’ai lu relativement vite, parce que je voulais comprendre.
Je n’avais pas lu la quatrième de couverture, donc j’ignorais qui était Aleph par rapport à la fratrie et leur mère.
J’ai très vite pensé que nous étions en présence d’animaux dans un terrier, la mère qui lèche beaucoup ses petits, qui leur donne le sein alors qu’ils semblent déjà grands. J’ai enfin cru que nous étions dans l’antre de loups garous, les monstres étant les humains, ou l’inverse, le monstre étant toujours l’autre !
Pour, au comble de l’horreur comprendre que nous étions en famille, enfermés dans une cave… Un seau, pour l’hygiène, une ampoule pour la lumière, une maman pour la tendresse, deux enfants pour l’espoir. Rosemarie parfois chante pour Eine et Jung.
J’ai vécu le comble de la maltraitance, le pire de l’odieux, une vraie descente dans l’enfer de la perversion de l’humain. Et j’ai même trouvé la mère de Rosemarie pire que son père.
Y-a-t-il après tant de souffrances une vie possible ?
Rousseau réussira-t-elle à comprendre ?
L’auteur va chercher l’horreur au plus profond de l’humain. Pas de rédemption possible !
C’est une lecture noire, sombre, mais une belle écriture, et un roman que ne laisse pas indiffèrent.
Quatrième de couverture :
Ils vivent dans un « terrier ». Les enfants, la mère. Protégés de la lumière extérieure qu’ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l’amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, l’immense, le père, qui les ravitaille, les éduque et les prépare patiemment au jour où ils pourront sortir. Parce que, dehors, il y a des humains.
Parce qu’eux sont des monstres et que, tant qu’ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n’ont aucune chance.
Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains prédateurs viennent cogner à leur porte. Alors, prêts ou pas, il va falloir faire front, sortir, survivre.
Pendant ce temps, dans une chambre d’hôpital, un homme reprend conscience. Une catastrophe naturelle sème la panique dans la région. La police, tous les secours, sont sur les dents. Dans ce chaos, l’homme ne connaît qu’une urgence : regagner au plus vite la maison où on l’attend.
Maud Mayeras
Avril 2021
Photo Source Médialandes
Même si cela m'intrigue c'est un peu trop horrible pour moi.
RépondreSupprimerBonne journée !
En effet, c'est très dur, au moins psychologiquement.
SupprimerBonne journée Céline. Bises.