Quatrième de couverture :
Basé sur une histoire authentique, ce roman relie trois épisodes dissemblables et pourtant proches : la Shoah ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, de plus en plus délaissées par la République. "À ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles."
Mon avis:
Leur père, notable musulman, ancien soldat allemand et leur mère d’origine berbère sont égorgés.
Deux frères aux parcours très différents.
Rachel (Rachid Helmut) l’aîné, a réussi ses études, marié il vit dans une banlieue cossue de la Région Parisienne.
Malrich (Malech Ulrich), « zone » dans cette même banlieue, mais dans une cité plus populaire.
Lorsqu’il découvre le passé nazi de son père, pour essayer de le comprendre, Rachel part sur ses traces en Allemagne. Ce qu’il découvre, et surtout l’absence de remords de Hans Schiller devenu Mourad le pousse au désespoir. Il se sent coupable des meurtres de son père, écrit un journal et le confie à son frère.
Malrich va à son tour enrichir ce journal. Contrairement à son aîné, ce jeune homme sans étude, mais d’une grande intelligence arrive à faire la part des choses. Il assimile le nazisme à l’islamisme radical.
Mais en aucun cas il se sent responsable des crimes de son père.
Je suis sans doute passée à côté de ce roman.
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