Le 6 mars 2019 sur "partage lecture" nous avons eu le plaisir de "parler"
avec Philippe Cuisset, l'auteur de Zacharie Blondel, voleur de poules.
Pendant cette soirée, organisée par Cassiopée les lecteurs du roman, Cannetille, Loubhi, Sharon, Step, et une nouvelle venue (inscrite juste pour le tchat?) Sittelle ont pu échanger avec Philippe Cuisset et "Kyklos", l'éditrice. Le partenariat avait eu un vif succès et les retours étaient tous positifs.
L'auteur ne prenait pas un grand risque en nous rencontrant puisque nous n'avions que des félicitations à lui faire.
Une belle écriture, pas de "pathos", un roman court, concis qui va droit au but.
L'auteur ne s'est jamais rendu en Nouvelle Calédonie. C'est en lisant de la documentation sur le bagne et inspiré par une généalogie que lui vint l'idée de romancer la triste vie de Zacharie.
Un pauvre parmi les pauvres, un gilet jaune de l'époque. Un méprisé des "grands" de ce monde, un "oublié" des nantis.
Mon petit plus:
J'ai vécu en Nouvelle Calédonie. C'est sans doute le pays au monde où j'ai vu le plus d'ethnies différentes se croiser sans problème. j'y ai travaillé comme vendeuse en période de vacances scolaires, j'étais lycéenne.
L'île Nou allait devenir presqu'île...
Un ami "caldoche" me disait sans complexe, "Nous les caldoches, nous descendons des bagnards".
Une importante communauté vietnamienne s'était installée pour échapper à la guerre qui n'en finissait pas. Malgaches, martiniquais, chinois, métropolitains, expats ou nouveaux colons...
C'était les années 70, c'était l'eldorado…
Et les Kanaks me direz-vous... Certains professeurs insistaient pour qu'ils soient maintenus dans les circuits scolaires, pour leur obtenir des bourses… Je n'ai jamais ressenti de ségrégation, au lycée nous partagions les mêmes cours, au travail, nous étions ensembles.
L'auteur ne prenait pas un grand risque en nous rencontrant puisque nous n'avions que des félicitations à lui faire.
Une belle écriture, pas de "pathos", un roman court, concis qui va droit au but.
L'auteur ne s'est jamais rendu en Nouvelle Calédonie. C'est en lisant de la documentation sur le bagne et inspiré par une généalogie que lui vint l'idée de romancer la triste vie de Zacharie.
Un pauvre parmi les pauvres, un gilet jaune de l'époque. Un méprisé des "grands" de ce monde, un "oublié" des nantis.
Mon petit plus:
J'ai vécu en Nouvelle Calédonie. C'est sans doute le pays au monde où j'ai vu le plus d'ethnies différentes se croiser sans problème. j'y ai travaillé comme vendeuse en période de vacances scolaires, j'étais lycéenne.
L'île Nou allait devenir presqu'île...
Un ami "caldoche" me disait sans complexe, "Nous les caldoches, nous descendons des bagnards".
Une importante communauté vietnamienne s'était installée pour échapper à la guerre qui n'en finissait pas. Malgaches, martiniquais, chinois, métropolitains, expats ou nouveaux colons...
C'était les années 70, c'était l'eldorado…
Et les Kanaks me direz-vous... Certains professeurs insistaient pour qu'ils soient maintenus dans les circuits scolaires, pour leur obtenir des bourses… Je n'ai jamais ressenti de ségrégation, au lycée nous partagions les mêmes cours, au travail, nous étions ensembles.
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