Quatrième de couverture
J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss.
Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914.
Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé.
Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage
d'amour de son petit-fils.
R.B.
Mon avis:
C'est un joli message d'amour, de tendresse que Robert Badinter envoie à travers le temps à sa grand-mère maternelle. Et à travers elle à sa famille, à sa mère, à son père. C'est tout en pudeur, comme sans doute l'homme qu'il est, comme du l'être sa grand-mère, puis sa mère…
C'est l'histoire d'une famille qui, parce qu'elle doit s'expatrier, se soude dans la tendresse.
Mon petit plus:
J'ai une profonde admiration pour Robert Badinter.
Alors que la France entière (ou presque) hurlait "À mort" contre Patrick Henry,
Robert Badinter et Robert Bocquillon ont défendu le jeune assassin.
Malgré la foule en délire hurlant sa haine devant le palais de justice, (les images des journaux télévisés étaient saisissantes, foule en délire impressionnante) malgré les menaces de morts (écrites (sans doute anonymes) les insultes de toutes sortes , Robert Badinter (et Bocquillon que je n'oublie pas!), fervent opposant à la peine de mort réussira à convaincre les jurés de ne pas condamner le jeune homme à la peine capitale.
Nous étions en 1976… Mon admiration fit de moi une fervente adepte de l'abolition de la peine de mort.
Quelques années plus tard, Mitterrand le contactera et devenu ministre de la justice de 1981 à 1986. Il propose au nom du gouvernement de la République d'abolir la peine de mort le 9 octobre 1981.
Badinter a vécu d'autres combats, et en vit encore. C'est un homme positif!
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