Ils étaient deux amis, en Irak. Ils ont sauté sur une mine, l’un est mort, il devient le narrateur, l’autre, Eden, devient le plus grand blessé de toutes les guerres. Alors, on le garde en vie, coûte que coûte ! Au point même d’oublier ce jeune soldat, qu’on aurait pu soigner et qui meurt !
Mary avait tout fait pourtant pour garder son homme, pour qu’il ne parte pas en mission ! Même un enfant, cette petite Andy.
Elle ne s’occupe que de son homme, attendant un signe, un geste et garde espoir. Cet homme n’est plus qu’une ombre, un corps brulé, presque un squelette tant il est maigre…et ce souffle de vie.
Elle pourrait s’échapper Mary, élever sa fille dignement. Elle pourrait continuer sa vie, elle est professeur de Yoga, elle pourrait mais une force irrésistible l’attache à Eden, la culpabilité peut-être ?
C’est un livre très bien écrit, une lecture monocorde, sans lyrisme mais intense. Des choix qu’on souhaite n’avoir jamais à faire. L’auteur s’est sans doute inspiré de son propre vécu de soldat effectuant des missions en Afghanistan et en Irak. Le ton est très juste. Une lecture qui bouleverse l’âme.
Elliot Ackerman
Photo source Booknode.
Quatrième de couverture :
Mary veille sur son mari Eden tous les jours depuis trois ans. Mutilé en Irak, il est cloué sur un lit d’hôpital, emmuré dans son corps. Leur fille Andy grandit dans cette chambre, entre un père coincé entre la vie et la mort et une mère qui espère malgré tout. Un jour de Noël, Eden semble soudainement réagir aux signaux du monde extérieur. Mary est persuadée qu’elle seule peut interpréter les paroles silencieuses de son mari et décider de son destin. Cependant, certains secrets de leur mariage resurgissent, et elle devra y faire face.
Traduit de l' américain par Jacques Mailhos.
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