samedi 10 avril 2021

Nous rêvions juste de liberté d' Henri LŒVENBRUCK

 


Quatrième de couverture

    Providence, hors du temps et de l'espace.
    À peine sorti de l'enfance, à l'heure des premiers émois et des premières désillusions, Hugo, dit Bohem, rencontre une bande avec laquelle il se lie de manière indéfectible. Plus qu'amis ils seront frères, et ensemble, ils vont former un clan avec un maître mot : être libres.
    Mus par ce besoin irrépressible, ces rêveurs intrépides vont entreprendre une traversé du pays dans une quête initiatique semée d'épreuves, d'excès et de bonheurs. Guidant leur devoir d'insoumission, trois valeurs tutélaires : loyauté, honneurs et respect. Les idéaux résisteront-ils à la réalité? 

Mon avis :

    Dans la vie de Hugo, il y avait Vera, cette petite sœur tant aimée et trop tôt arrachée à la main de sa mère, et papi Galo, qui lui laisse cette roulote qui lui vaut ce joli surnom de « Bohem ».
    Dans la vie de « Bohèm » il y a la musique, le rock, les livres, Steinbeck, et les copains du collège.

    Dans la vie de Bohem il y a Freddy, Oscar dit le chinois mais qui pour de vrai est vietnamien, et Alex qui l’initie à la lecture, lui prête les « Biggles » (Biggles est le personnage d’une série de roman populaires écrits pas William Earl Johns), Jack London, Kerouac et Steinbeck. Ses plus qu’amis, ses frères !
    Avec Freddy, il devient un mécanicien hors pair et tous les deux fabriquent deux superbes «chopper». Bohem peint sa moto en rouge, la baptise « Spitfire ».
    En quittant Providence, ils quittent leur enfance. Freddy retourne chez son père et semble être le premier à se ranger. 
    Commence alors cette traversée, ce long voyage à travers le pays, dans un premier temps pour respecter la promesse faite à Alex de rejoindre son frère à Vernon.
    C’est une vie de liberté dont ils rêvent tous. Avancer sans contrainte, un univers psychédélique, les grands rassemblements de motards qui parfois effrayent les citoyens des villes traversées. Ce sont aussi les entraides, les amitiés et hélas aussi parfois les trahisons.

    C’est un « roman route » comme je les aime. On avance avec Bohem, on espère un mieux, un ailleurs qui nous fera rêver, du vent dans les cheveux et la crasse pour vêtement.

J’aime Lœvenbruck, j'aime les "romans route",

« Nous rêvions juste de liberté » ne pouvait que me séduire ! 

 "Spitfire" ressemblait peut-être ce chopper. 


Mes lectures de Lœvenbruck



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