Quatrième de couverture:
"Qu'est-ce que vous foutez dans mon bureau, me dit-il d'un ton suspicieux.
C'était ouvert Monsieur Krug, je venais vous voir.
Bon, qu'est-ce que vous voulez, j'ai du travail, notamment à cause de vos chinoiseries.
Le Japon, je dis.
Ça fait une différence ? s'énerve Krug.
Je reste sans voix. J'hésite à lui répondre que le 6 août 1945 à huit heure quinze ça faisait une petite différence d'être à Pékin plutôt qu'à Hiroshima. Mais je ne dis rien."
Envoyé au Japon pour conclure une négociation cruciale, Serge fait capoter l'affaire. Sommé de réparer son erreur, le voici lancé dans l'opération de la dernière chance. Mais les déconvenues s'enchaînent.
Un premier roman à l'humour décapant, qui illustre le rapport ambivalent du héros à la réussite, à la famille, au couple, et à tous types de discours dominants.
Mon avis:
Aphasique à ses heures, Serge est un anti-héros par excellence.
C'est un roman caustique, qui voit de notre époque les travers qu'elle a effectivement.
Et si l'analyse est bonne, la solution n'est peut-être pas le silence!
Sa relation avec Laura m'a en revanche un peu agacée.
(ou alors c'est Laura que je n'ai pas aimé!).
Un peu fastidieux à lire, mais enrichissant.
Le dénouement est surprenant et nous éclaire sur cette fratrie (Anièce, François et Serge Horowitz) plutôt atypique!
Mon petit plus:
J'ai trouvé super qu'un homme aphasique dise dès qu'il parle uniquement la vérité!
Voilà un livre qui pourrait bien me plaire, en tout cas, ça m'intrigue ton billet.
RépondreSupprimerBonne journée, bises
Je pense que ça vaut le coup de découvrir cet auteur.
SupprimerAprès on adhère...ou pas...moi j'adhère!
Bises.