mardi 26 juin 2018

Les prières de sang de Jean-Marc DHAINAUT


Présentation de l'éditeur

Alan Lambin, spécialiste en paranormal, est appelé à enquêter dans un vieux monastère ayant accueilli autrefois quatre templiers en fuite. Depuis, ses murs semblent dissimuler un lourd secret solidement gardé par des âmes hostiles. Les parchemins ne mentent pas, ni ces cris que chacun peut entendre la nuit dans les sombres couloirs du monastère. Et dire que tout a commencé parce qu'une étudiante a acheté un jour une armoire ayant appartenu aux moines. Une armoire qui n'avait pas perdu la mémoire…

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Alan Lambin, cet enquêteur  breton et normand, spécialisé dans de domaine du paranormal. Cartésien il cherche avant tout à expliquer les évènements qui peuvent effrayer les habitants de lieux, de maisons hantés. 
Cette fois-ci Mina Arletti, sa secrétaire va l'accompagner. On sent dès le début qu'il y a entre eux plus qu'une relation amicale et professionnelle.  On va suivre leur lente, très lente évolution amoureuse. Quand deux timides se rencontrent…J'ai eu envie de les secouer, de leur dire "Assez perdu de temps!…Aimez-vous et advienne que pourra!" 
Mina a des dons de médium qu'elle met au service de son patron. 
Céline, une jeune infirmière enceinte voit sa vie se transformer, ses nuits deviennent cauchemardesques  depuis qu'elle a acheté dans un vide grenier une armoire. C'est un moine, frère Oscar qui, gardien du monastère a vendu ce meuble. L'action se situe en 1986. L'enquète va nous projeter au XIIième siècle.
Si j'ai trouvé le début du roman un peu lent, en revanche, dès que l'action est en place, tout s'accélère… c'est très visuel… on se croirait dans un film, flirtant parfois  avec l'horreur. La peur, celles des héros, mais aussi la notre est bien présente et si on continue la lecture, c'est pour ne pas éteindre la lumière!
J'ai aussi aimé à la fin du roman découvrir Céline!

Merci aux éditions Taurnada et à Joël Maïssa pour ce partenariat.


Mon petit plus:
Je retrouve pour la  troisième fois  Jean-Marc Dhainaut.
 ICI

Une rencontre atypique avec l'auteur

Ma petite anecdote:

Je crains que ma liseuse soit  possédée, envoutée.
Lorsque j'ai chargé le roman, au lieu d'apparaître en dernier, dans les nouveaux romans,  il a bel et bien disparu.
Je fouillais et le découvrais bien caché sous une pile quelconque…
Chaque fois que j'ai éteint ma liseuse, il a disparu, laissant la place à "Madame Chrysanthème" de Loti, 
Puis, au redémarrage, revenait sans crier gare au dernier marque page!

Jean-Marc Dhainaut a-t-il ensorcelé ma liseuse?
Quelle part ont pris les éditions Taurnada et Joël Maïssa dans cet envoutement?
Vais-je devoir faire appel au tandem Lambin-Arletti pour exorciser ma liseuse?

2 commentaires:

  1. Très belle chronique, je publie la mienne demain :) Marrant pour la liseuse !

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    1. Merci!
      C'est toujours agréable d'avoir des retours!
      Je vais de ce pas lire ta chronique!

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