mercredi 7 février 2018

L' avare

MOLIÈRE

Quatrième de couverture

Édition présentée, établie et annotée par Georges Couton.

Harpagon est l'une des plus grandes créations de Molière. Tout, dans cet homme, respire l'avarice et la décrépitude. Rongé par une maladie de corps, Harpagon l'est aussi par une maladie de l'âme. Usurier, il prête à des taux exorbitants, calcule, évalue tous les objets qui l'entourent. Dans cette atmosphère poussiéreuse et sordide, où fusent les mots féroces, le père usurier s'oppose au fils emprunteur. L'avarice détruit l'amour filial, l'amour paternel, l'amour quel qu'il soit. La cassette remplie d'or enterrée dans le jardin est l'âme, le cœur, le souffle même d'Harpagon. Les retrouvailles d'un homme et d'une cassette sont ici le seul hymne à l'amour.


Mon avis

L'avare n'est certes pas ma pièce préférée de Molière, mais j'aime parfois la relire. Bien sûr je l'ai étudiée en classe…il y a si longtemps… révisée lorsque mon fils à son tour l'a travaillée au collège, sa soeur lui a donné bien souvent la réplique, avant que son tour ne vienne!
J'ai souri quand mon petit-fils, sachant mon goût pour le théâtre, m'a offert à Noël une nouvelle édition de cette oeuvre (novembre 2016).
Alors, j'ai lu la préface de Georges Coulon. J'ai donc (re)découvert des anecdotes sur les origines de l'ouvrage, les difficultés de Molière. Jouée pour la première fois le 9 septembre 1668. 
Je trouve qu'encore une fois Molière est très actuel! Et si le trait de l'avarice semble forcé, j'en vois qui au dieu argent ont sacrifié honneur, famille et amour!
Merci Théo pour ce joli cadeau!

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