mardi 25 août 2015

Les belles choses que porte le ciel

Dinaw MENGESTU
Couverture: Bob Sacha/ Corbis
Quatrième de couverture 

Le jeune Sépha a quitté l'Éthiopie dans des circonstances dramatiques.Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire …
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Wicke.

Séphe Stéphanos, notre narrateur s’est installé voilà dix-sept ans aux Etats-Unis à la suite d’un coup d’état. Il vient d’Ethiopie et était très jeune lorsqu’il a quitté son pays. Il vient d’un milieu instruit et favorisé, tout comme Joseph le Congolais, alors que Kenneth le Kenyan vient d’un milieu pauvre, chassé de son pays par la faim et la misère. Leur jeu favori, lorsqu’ils se retrouvent autour d’une bouteille, choisir le nom d’un dictateur, trouver la date et le pays où a eu lieu un coup d’état.
 
La vie de notre héros s’écoule, il y a plus que de la nostalgie dans son récit, il y a du désespoir, ce désespoir de n’être que l’ombre de l’homme qu’il aurait du être, le désespoir d’avoir un jour compris qu’il ne retournerai jamais dans son pays, qu’il ne reverrai jamais sa mère, son frère…
Dans ce quartier déjà délabré où il a installé sa petite épicerie il voit un jour arriver Judith, une blanche et sa fille, Naomi une jolie métisse.
Au contact de Stéphanos, Naomi va s’épanouir. La relation entre Stéphanos et Judith est plus ambiguë. Entre ces deux personnes Séphe semble se réveiller, retrouver un sens à sa vie…

Ce livre est le quotidien de millions d’êtres qui, pour des raisons politiques ou économiques doivent quitter leur pays.
Si nos trois hommes avaient eu la chance de pouvoir vivre dans leur pays d’origine, ils en auraient certainement étés les forces vives.

Cette histoire n’est pas facile à lire. Le narrateur raconte son passé ancien, son passé récent et son quotidien comme s’il était assis sur un banc et laissait son esprit vagabonder. En revanche, quel réalisme, quelle leçon, quel bonheur pour moi que de l’avoir rencontré.

2 commentaires:

  1. Je ne connais pas du tout, je me le note ;)
    Merci pour la découverte !
    Bonne semaine.

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    Réponses
    1. J'espère qu'il te plaira.
      À demain pour tes citations!

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