Quatrième de couverture
Pas n’importe quand bien sûr, quelques jours, quelques heures seulement avant l’horreur, avant que des hommes ne détruisent d’autres hommes.
Il a l’âme pure Basilio, il peint uniquement des hérons, mais il veut absolument leur donner cette étincelle de vie, ce petit plus qui fait toute la différence. Il y tient d’autant plus qu’il veut l’offrir, ce héron, à Celestina,
Alors qu’il observe un superbe héron cendré, et tente de poser sur la toile ses observations, le bombardement commence.
Choplin nous fait vivre, à travers le regard de Basilio toute l’horreur de ses heures noires. Les gens qui fuient ou cherchent des abris, la recherche désespérée des êtres aimés et qu’on ne retrouve pas. La ville en feu, les humains déchiquetés, les taureaux … , c’était jour de marché, à Guernica !
Alors, il va le peindre, pour Célestina qui n’est plus, ce héron, ce superbe Héron cendré, avec de la peinture et du sang. Il en fait une toile tellement vivante que le père Eusébio lui suggère d’aller à l’exposition universelle et de montrer sa peinture au maître, au grand Picasso.
J’ai lu ce livre comme je lis un poème, en goutant au plaisir de chaque mot, de chaque phrase. Rien de banal, rien de sordide, un regard pur, des mots superbes.
Je remercie Partage lecture et les éditions Points pour ce partenariat.
Ça a l'air bien intéressant, j'en prends donc note !
RépondreSupprimerJe l'ai trouvé très poétique malgré le sujet.
SupprimerJe peux toujours le "faire voyager" si ça tu es intéressée.