dimanche 23 mars 2014

La peau sur les os

Stephen KING


Quatrième de couverture

     Bill Halleck, trente ans, ressemble à tous les Américains qui ont réussi. De l’argent, une femme épatante, une fille unique étudiante, un cottage résidentiel dans le Connecticut. Et il est presque obèse.
     Bien sûr, sa femme Heidi, qui l’a vu réussir et… grossir, ne manque jamais de le taquiner sur son poids ! Mais amoureuse comme au premier jour, elle le trouve toujours aussi désirable. N’importe où, même en voiture. De quoi provoquer une seconde d’inattention, et percuter une vieille gitane qui passait par là.
     Dès lors, pour l’ex-rondouillard, la pesée quotidienne devient un cauchemar. Car la vie ne pèse plus lourd lorsqu’on perd deux kilos par jour, inexorablement. Sortilège ? Maladie ? L’inquiétude deviendra vite anxiété, et l’anxiété, angoisse.


Je n' avais encore jamais pris le temps de lire un "Stephen King" et pourtant depuis toutes ces années, où ma fille passionnée par cet auteur les a tous "possédés"; en plusieurs collections même parfois... Et moi, jamais je n' ai eu envie d' en lire ne serait-ce qu' un.
J' ai aimé certaines adaptations cinématographiques, notamment "La ligne verte"... mais jusqu' à ce jour...pas une seule lecture.
Et voilà que lors de mon passage chez la prunelle de mes yeux, elle ajoute aux livres qu' elle me prête (je dois dire que ses livres sont toujours magnifiquement conservés, pas de cornes, pas de taches, respect du livre total!) un vieux livre qui semble avoir fait un séjour dans l'eau...mais séché, peut-être repassé (mais là j' ai un doute!!!) et sûrement précieusement gardé depuis.

J' ai aimé suivre la lente dégradation de Bill Halleck. Son parcours physique bien sûr, mais aussi et surtout son parcours psychologique.
Du simple remord à la conviction qu' il n'est pas seul responsable de la mort de la gitane, de l' amour qu' il porte à sa fille à la haine qu' il finit par ressentir pour son épouse.
Que nous soyons dans la "réalité" ou dans les rêves l' horreur est toujours présente. 
Et puis la morale aussi... Est-ce le remord qui rend le sort actif?
J' aurais aimé connaître le lien qui unit notre héros à Ginelli.
C'est le seul regret que j' ai après avoir terminé ma lecture.

2 commentaires:

  1. Mince, je ne sais pas qui est Ginelli??? La gitane??
    Suis contente que tu aies enfin franchi le cap!

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    1. Non; c'est sa malédiction à lui...le maffieu italien.

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