Et puis un jour arrive Élise. Je l’ai imaginée pimpante, gracieuse et jolie, (peut-être comme Denis Grey dans la boum). Toujours prête à se battre pour ce en quoi elle croit, et aider les femmes plus ou moins jeunes qui subissent les affres de l’avortement.
Les anti avortements sont très actifs et un attentat contre une clinique va faire basculer la vie de Brendan, notre narrateur.
L’auteur aborde ici bien des sujets d’actualités mais tellement éternels. Les violences faites aux femmes, l’intolérance, et même l’esclavage sexuel avec une note de pédophilie.
Malgré toute cette violence, j’ai trouvé cette lecture apaisante, sans doute grâce à ce narrateur qui évolue tout doucement vers une libération de tous les carcans imposés par son éducation rigoriste et puritaine.
Une lecture agréable.
Quatrième de couverture:Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.
L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.
Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…
Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout
Traduit de l' anglais (États-Unis) par Chloé Royer.
Douglas Kennedy
Avril 2020
Photo source Babelio
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