Elle raconte la petite fille espiègle, dernière d’une fratrie de quatre qui nait et vit à Nice.
Une vie dans la bourgeoisie aisée, où son père architecte et sa mère leur offre une vie agréable et aimante. Simone Jacob va découvrir qu’elle et juive quand elle est arrêtée dans la rue, alors qu’elle a seize ans à peine, seize ans et demi.
En arrivant à Auschwitz écoutant le conseil d’un Kapo, elle dira en avoir 18 et aura ainsi la vie sauve. Pour vivre l’horreur qu’elle raconte, sans trop laisser voir son émotion. Elle raconte sa maman, le courage de sa maman, la force de cette femme qu’elle place au-dessus de tout. Sa maman meurt du Typhus le 15 mars 1945, elle avait 45 ans. Jamais Simone Jacob ne s’apitoie sur son sort. Son père et son frère ne sont jamais revenus. Un témoignage pur, solide et intelligent.
L’idée d’en faire ce recueil est excellente.
Témoignage de Simone Veil,
ancienne déportée née le 13 juillet 1927,
interviewée par Catherine Bernstein le 9 mai 2006,
« Mémoires de la Shoah », Fondation pour la mémoire
de la Shoah/Institut national de l’Audiovisuel.
Quatrième de couvertureMai 2006. Pour l’INA et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, face caméra, Simone Veil déroule le film de sa vie. Le soleil de Nice, une famille unie, républicaine et laïque, l’insouciance, la guerre, l’Occupation… Et, le 13 avril 1944, le convoi 71 à destination d’Auschwitz avec sa mère et sa sœur.C’est la première fois qu’avec une grande liberté Simone Veil raconte le froid, la faim, les humiliations, les camarades, le rapport entre les hommes et les femmes, ses dix-huit mois dans les camps, mais aussi le retour, les nouvelles humiliations, son engagement pour la mémoire. Seul l’espoir que la Shoah ne sera pas oubliée apaise la douleur.
Yvonne Jacob et ses quatre enfants,
Denise, Jean, Simone et Madeleine
Merci pour cette belle chronique ! je compte bien le lire un jour.
RépondreSupprimerCoucou Céline!
SupprimerC'est un très beau témoignage, un bel hommage et un beau message d'amour pour sa maman.
Bonne lecture.