vendredi 24 mars 2023

Le syndrome de la brasse coulée de Julia MATTERA

C’est un roman qui fait du bien, à lire quand tout autour de vous s’embrase, quand rien ne va et que malgré tout vous voulez voir la vie du bon côté, conserver cet optimiste que les envieux vous reproche !
Ici un héros qui doit ressembler à Johnny Weissmuller, ou à tout autre nageur plus récent et que je me refuse à nommer… une fois que vous avez ce corps de rêve, vous ajoutez un peu de laisser-aller, un chouya d’embonpoint, et surtout une vie bien tristounette de maitre-nageur de piscine municipale.
Il n’a pas besoin d’argent, sa carrière lui a permis une vie sans soucis financier. Il a juste besoin d’un but dans la vie, de reconquérir l’affection de son fils, et d’offrir une vieillesse heureuse à sa mère et à sa tante.
Les personnages sont tous sympathiques, à l’écoute les uns des autres. La maison de retraite est un lieu paradisiaque où il fait bon finir sa vie.
Parfois un peu trop de mots alsaciens, mais ils montrent l’attachement de l’auteure à sa région natale.

Peut-être un peu loin de la vraie vie… mais quel bonheur de lecture !

Quatrième de couverture :

Ancien champion de natation, Oscar pensait agir pour le bonheur des siens. Toute son énergie était tournée vers sa réussite afin de les mettre à l'abri du besoin. Mais lorsque sa femme le quitte, lasse de ses absences, il se laisse sombrer, s'éloignant de son fils, de sa famille et de ses racines. C'était compter sans la détermination de sa mère, qui décide d'élaborer un stratagème pour le faire revenir dans sa région natale et, surtout, le sortir de sa coquille et de son train-train quotidien. Qui aurait pu prévoir qu'en devenant professeur d'aquagym dans une maison de retraite Oscar apprendrait à être heureux ?

Julia Mattera
Photo source Babelio


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire