lundi 23 janvier 2017

Les grands

Sylvain PRUDHOMME

Quatrième de couverture

«Ça leur était tombé dessus. Ils avaient eu ça. La vie leur avait donné cette chose dont tous les musiciens rêvent. Que pouvait bien leur foutre tout le reste.»

Guinée-Bissau, 2012. Guitariste du Mama Djombo, un groupe fameux de la fin des années 1970, Couto vit d’expédients. Alors qu’un coup d’État se prépare, il apprend la mort de Dulce, la chanteuse. Le soir tombe sur la capitale, les rues bruissent, Couto déambule. Dans ses pensées trente ans défilent, souvenirs d’une femme aimée, de la guérilla contre les Portugais, mais aussi des années fastes d’un groupe qui joua une musique neuve, portée par l’élan et la fierté d’un pays. Au cœur de la ville où l’on continue de s’affairer, indifférent aux premiers coups de feu qui éclatent, Couto et d’autres anciens du groupe ont rendez-vous : c’est soir de concert au Chiringuitó.


C’est avec Couto, membre imaginaire d’un groupe mythique de la fin des années 70 que l’auteur va nous faire découvrir la république de Guinée-Bissau.
En 2012, Couto apprend la mort de Dulce, la chanteuse du groupe mama Djombo, mais aussi son amour de jeunesse. Nous allons le suivre, avec lui découvrir un peu de la politique de cette république, de la guerre pour se libérer du Portugal et atteindre l’indépendance… Il se souvient de sa vie avec le groupe, de leur tournée à travers le monde, de Dulce; pour lui rendre un dernier hommage le groupe va donner un concert.
Il y a les rencontres d’autrefois, celles d’aujourd’hui, le respect des rappeurs à leur égard…
Un joli texte, un bel hommage.
L'avis de Laurence, 

2 commentaires:

  1. J'ai vraiment été charmée par le style de l'auteur et l'ambiance dépaysante de ce roman!

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    1. Merci pour le prêt.
      J'ai trouvé ton article très joli, d'où le lien!

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