Donnet SISA NZENZO
Quatrième de couverture
Sous Léopold c’était le Congo belge, sous Mobutu ce fut le Zaïre, et depuis, sous les Kabila, c’est le Congo Kinshasa, pour le distinguer du Congo Brazza voisin. Autant d’identités pour nommer un pays, immense, d’une nature vertigineuse, cela signifie qu’il se cherche encore ; qu’il se cherche douloureusement…
Cette nouvelle de Donnet Sisa Nzenzo nous apporte sur sa nation tourmentée un témoignage éclatant de chaleur, accablant de soleil et… de sang. L’Afrique, oui, mais avec la voix d’un jeune auteur africain. Pas de transposition ni d’interprétation ici !
Je connais mal l'histoire de l'Afrique, je sais peu de choses du Congo, si ce n'est parfois au détour d'une actualité souvent dure, crue, parlant de révoltes, de morts, de blessés.
Mais il y a dans l'écriture une autre dimension, les images même violentes, nous finissons par ne plus les voir, elles font hélas parties de notre quotidien, et à travers l'écran de nos téléviseurs, elles se banalisent. J'ai ressenti la même émotion qu'en lisant "La peau" de Malaparte.
L'auteur nous emmène au coeur de la révolte, c'est la misère qui se lève, un peuple en marche, mains nues, revendications et porte-voix, en face, l'armée, le pouvoir…Puis la croix rouge, les corps qu'on enjambe, les blessés qu'on cherche, désespérément. Hôpital de fortune, bonne volonté anéantie…Pillages et visions cauchemardesques.
C'est la triste, la tragique histoire de deux êtres humains pendant la tempête, pendant une manifestation, Madame Grand-Champ et un jeune homme "Prévient" qui faisaient partie d’une foule venue manifester.
L'auteur nous emmène au coeur de la révolte, c'est la misère qui se lève, un peuple en marche, mains nues, revendications et porte-voix, en face, l'armée, le pouvoir…Puis la croix rouge, les corps qu'on enjambe, les blessés qu'on cherche, désespérément. Hôpital de fortune, bonne volonté anéantie…Pillages et visions cauchemardesques.
C'est la triste, la tragique histoire de deux êtres humains pendant la tempête, pendant une manifestation, Madame Grand-Champ et un jeune homme "Prévient" qui faisaient partie d’une foule venue manifester.
Je n'ai pas réussi à savoir quel massacre raconte l'auteur, mais qu'importe, après tout, tous les massacres de toutes les époques se ressemblent. Il reste le talent des écrivains qui seul fera peut-être réfléchir les hommes et évoluer l'humanité.
"Voilà où mène l’extrême misère. À ce que l’être
humain est censé ne pas faire."
Je remercie l'auteur de m'avoir permis de lire cette nouvelle.
Oui, ce livre est un témoignage poignant sur une actualité non seulement méconnue, mais occultée par les médias. Krystyna Umiastowska
RépondreSupprimerD'où l'intérêt de l'écriture, elle donne cette dimension que les médias, trop éphémères, trop liés au quotidien, ne sait pas montrer.
SupprimerMerci du passage!