dimanche 17 avril 2016

De force

Karine GIEBEL

Quatrième de couverture

Le temps de l'impunité est révolu.
Le temps des souffrances est venu.

Elle ne m'aimait pas. 
Pourtant, je suis là aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix.
Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces.
De force. Mais on n'aime pas ainsi.

Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre,
ma main hésite à tourner la poignée.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.

Je voulais savoir. 
Maintenant, je sais. 
Et ma douleur n'a plus aucune limite.

La haine.
Voilà l'héritage qu'elle me laisse.


Le quatrième de couverture est extrait du prologue. Déjà glaçant, un homme ou une femme assiste à l'enterrement de sa mère, puis va vider la maison où elle vivait …
Mais qui est-il, qui est-elle?

Parce qu'il sauve Maud d'une agression, Luc va être engagé par le professeur Reynier pour être garde du corps. Jeune femme fragile, trop couvée par son père, Maud n'arrive pas à s'émanciper de ce père, trop aimant, trop étouffant. Le professeur règne en maître incontesté, écrasant de mépris envers les domestiques, Amanda et Sébastien, envers Charlotte, sa superbe épouse.
Tous les personnages sont là, ils ont tous de lourds secrets, deux visages.
J'ai beaucoup aimé les lettres que Luc reçoit de sa maman. Un souffle de douceur, de tendresse dans un univers pervers.
Mais à qui donc était destiné la lettre du prologue…j'ai triché bien sûr, en allant la lire. Mais je me suis laissée tout de même emporter par l'histoire, espérant parfois sortir du sordide que Giebel se plait à nous décrire…Un livre que j'ai eu du mal à laisser de côté, que j'ai lu sans pratiquement m'arrêter, 522 pages de plaisir, de révolte et de tristesse.

2 commentaires:

  1. Un livre qui me tente, merci pour ta critique.

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    1. Il m'a "aspirée" je je peux dire.
      Merci Claude de ton passage.

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