samedi 8 août 2015

Le héron de Guernica

Antoine CHOPLIN

Quatrième de couverture

Avril 1937, le bombardement de Guernica fournit à Picasso le sujet de sa plus célèbre toile. À l’opposé du travail du Maître, Basilio, jeune peintre autodidacte, s’absorbe dans l’observation des hérons qui hantent les marais alentours… Alors que l’aviation allemande réduit la ville en cendres, il tente, par son art, de saisir la dignité et la fragilité de l’oiseau au milieu de cette folie.

C’est dans une petite ville basque, devenue tristement célèbre par son bombardement, passée à la postérité grâce au talent de Picasso, que Choplin choisit de faire vivre Basilio.
Pas n’importe quand bien sûr, quelques jours, quelques heures seulement avant l’horreur, avant que des hommes ne détruisent d’autres hommes.
Il a l’âme pure Basilio, il peint uniquement des hérons, mais il veut absolument leur donner cette étincelle de vie, ce petit plus qui fait toute la différence. Il y tient d’autant plus qu’il veut l’offrir, ce héron, à Celestina,
Alors qu’il observe un superbe héron cendré, et tente de poser sur la toile ses observations, le bombardement commence.

Choplin nous fait vivre, à travers le regard de Basilio toute l’horreur de ses heures noires. Les gens qui fuient ou cherchent des abris, la recherche désespérée des êtres aimés et qu’on ne retrouve pas. La ville en feu, les humains déchiquetés, les taureaux … , c’était jour de marché, à Guernica !
Alors, il va le peindre, pour Célestina qui n’est plus, ce héron, ce superbe Héron cendré, avec de la peinture et du sang. Il en fait une toile tellement vivante que le père Eusébio lui suggère d’aller à l’exposition universelle et de montrer sa peinture au maître, au grand Picasso.

J’ai lu ce livre comme je lis un poème, en goutant au plaisir de chaque mot, de chaque phrase. Rien de banal, rien de sordide, un regard pur, des mots superbes.

Je remercie Partage lecture et les éditions Points pour ce partenariat.


 

2 commentaires:

  1. Ça a l'air bien intéressant, j'en prends donc note !

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    1. Je l'ai trouvé très poétique malgré le sujet.
      Je peux toujours le "faire voyager" si ça tu es intéressée.

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