Couverture: Hubert Michel
Quatrième de couverture
Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Ce n'est pas à proprement parler un "roman route", mais j'ai retrouvé dans le parcours de Monsieur Linh un peu de cette marche en avant qui nous donne envie d'aller, avec lui, plus loin.
Il a tout perdu, il quitte son passé et ne laisse rien derrière lui. Il fuit, comme ils ont tous fuis, chassés de leur pays, en espérant trouver au-delà des mers un futur, une vie sans bombes, sans violence.
Mais il est bien vieux, Monsieur Linh, et s'il doit continuer, c'est pour sa petite-fille, cette si petite Sang diû (Matin doux). Pour que elle puisse avoir une vie, une vraie vie.
Il va rencontrer le "Gros homme" qui fume beaucoup. Par quelques gestes simples, ils vont se comprendre et même communiquer…
Un très, très bon moment de lecture.
Merci pour ta critique. Un livre très émouvant.
RépondreSupprimerIl semble écrit en mémoire de tous ceux et celles qu'on chasse ailleurs sans cesse.
SupprimerMerci Cindy de ce commentaire.
Il est dans ma PAL :)
RépondreSupprimerc'est une belle lecture, tout à fait intemporelle et d'actualité.
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