Je sais que ma mère a été une auditrice assidue de Ménie, que parfois elle me racontait une histoire de « sauvetage par Ménie ».
Je l’ai parfois écoutée aussi. Je pense sincèrement qu’elle a sauvé beaucoup de femmes, grâce à son écoute, à ses réponses sans jugement et cette compréhension d’une France trop en retard sur les avancées du monde. C’est encore dans bien des domaines le cas aujourd’hui; on a souvent un train de retard!
Adèle Bréau, sa petite fille choisit pour narratrice une femme sous emprise. C’est bien vu, puisqu’encore aujourd’hui, malgré #Metoo, malgré la libération de la femme et l’ouverture à tous les métiers, une femme sur deux est victime de son conjoint. Le nombre de féminicides ne baisse pas.
C’est bien de mettre en lumière Menie Grégoire qu’on avait tendance à oublier. Quand ma fille, qui m’a offert le livre, m’a demandée si je la connaissais « Oh oui bien sûr! Une femme hors du commun! » lui ai-je répondu. Merci Laurence pour ce livre.
Quatrième de couverture
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Adèle Bréau et Ménie Grégoire
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