J’ai aimé que Ken Follet nous rappelle qu’au Moyen-âge les femmes étaient actives, dirigeaient les entreprises quand elles devenaient veuves (à l’instar de Mildred, la maman d’Edgar), pouvaient en l’absence de leur mari, prélever les impôts et rendre la justice (comme Ragna).
C’est avant les « Piliers de la terre », c’est avant les bâtisseurs des cathédrales, mais avec Edgar, on sent déjà venir les grands travaux, les esquisses sont là… et cette histoire qui ne dure que dix ans nous entraîne dans les passions humaines… Haine, vengeance, conquête du pouvoir, manipulations, rien ne manque, l’auteur use de tout son talent pour nous séduire. Certes manichéen, un bel optimiste sur les desseins des héros, mais une belle mise en perspective de cette période moyenâgeuse !
Quatrième de couverture:
En l'an 997, à la fin du haut Moyen Âge, les Anglais font face à des attaques de Vikings qui menacent d'envahir le pays. En l'absence d'un État de droit, c'est le règne du chaos.
Dans cette période tumultueuse, s'entrecroisent les destins de trois personnages. Le jeune Edgar, constructeur de bateaux, voit sa vie basculer quand sa maison est détruite au cours d'un raid viking. Ragna, jeune noble normande insoumise, épouse par amour l'Anglais Wilwulf, mais les coutumes de son pays d'adoption sont scandaleusement différentes des siennes. Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d'érudition de renommée mondiale. Chacun d'eux s'opposera au péril de sa vie à l'évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et renforcer sa domination.
Traduit de l'anglais par Cécile Arnaud, Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert et Dominique Haas.
Caricature
Source cuaderno
12 septembre 2020