mercredi 2 juin 2021

Le corbillard zébré de Ross MACDONALD


Quatrième de couverture :

L’avenir sourit à Harriet Blackwell. À vingt-quatre ans, elle est sur le point d’hériter d’un demi-million de dollars et compte épouser un peintre désargenté dont elle est éperdument amoureuse. Seulement, son père, le colonel Blackwell, se méfie. Autoritaire et plein de certitudes, il charge Lew Archer d’en apprendre davantage sur le prétendant de sa fille, avec la ferme intention de le discréditer. Et justement, certains éléments troublants donnent de bonnes raisons de s’inquiéter. Mais Harriet Blackwell n’a pas l’intention de se laisser dicter sa conduite par son père, et bientôt le couple disparaît.
Traduit de l'américain par Jacques Mailhos.

Mon avis :

Avec ce roman je découvre Ross Macdonald et son personnage, Lew Archer, détective privé.
Un groupe de jeunes vit, vagabonde, dans un corbillard zébré ! Ils sont sans doute fragiles, et ensembles ils ont l’impression d’exister, d’être forts. Il apparait parfois, au détour d’une plage, on les trouve autour d’un feu de camp. Je ne suis même pas sûre qu’ils aient une guitare. De quoi ce corbillard a-t-il été le témoin ?
J’ai beaucoup aimé le personnage de Lew Archer, beau gosse mais pas dragueur. Sérieux, mais avec une pointe d’humour.
L’histoire est beaucoup moins simple que le laisse supposer la quatrième de couverture.
Surveillée par son père, trop si on considère que cette jeune femme a 24 ans, riche héritière en devenir Harriet Blackell finit par croiser l’amour. Une jolie silhouette, desservie par un visage ingrat, elle se croit laide.
Un peintre désargenté est-il forcément un coureur de dot ? C’est en tout cas ce qu’imagine le colonel Blackell.
Lew Archer est engagé pour enquêter sur Burke Damis.
J’ai trouvé ce roman très bien écrit. Il a la lenteur et le charme d’une autre époque. L’histoire qui aurait pu être simple est très complexe et les cadavres semblent se succéder. 
Une jolie découverte .

Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.

Lew Archer est le personnage principal d’une dizaine de romans. 
Il a été notamment interprété au cinéma par Paul Newman .

Paul Newman dans le rôle de Lew Harper 
1966


Ross Macdonald
Photo source Gallmeister


2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas et cela pourrait me plaire à en lire ta belle chronique !
    Bonne journée !

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    1. Merci Céline.
      Cet auteur est pour moi aussi une découverte.

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