lundi 24 septembre 2018

Là où vivent les loups de Laurent GUILLAUME


Quatrième de couverture

Le train arrive dans la petite gare de Thyanne, terminus de la ligne. Priam Monet descend pesamment d’un wagon. Presque deux mètres pour un bon quintal et demi, mal sapé et sentant le tabac froid, Monet est un flic misanthrope sur la pente descendante. Son purgatoire à lui c’est d’être flic à l’IGPN, la police des polices. Sa mission : inspecter ce petit poste de la police aux frontières, situé entre les Alpes françaises et italiennes. Un bled improbable dans une vallée industrieuse où les règles du Far West ont remplacé celles du droit. Monet n’a qu’une idée en tête, accomplir sa mission au plus vite, quitte à la bâcler pour fuir cet endroit paumé. 
Quand on découvre dans un bois le cadavre d’un migrant tombé d’une falaise, tout le monde pense à un accident. Pas Monet. Les vieux réflexes ont la peau dure, et le flic déchu redevient ce qu’il n’a cessé d’être : un enquêteur perspicace et pugnace. La victime était-elle un simple migrant? Qui avait intérêt à la faire disparaître? Quels lourds secrets cache la petite ville de Thyanne? Monet va rester bien plus longtemps que prévu.

Mon avis:

Une lecture agréable!
Et si je n'ai pas trouvé la petite ville de Thyanne, c'est que l'auteur a sans doute voulu un lieu anonyme pour faire évoluer des personnages atypiques.
Priam Monet n'a pas un prénom commun, il lui vient d'une mère prof de grec…et son physique imposant en ferait une vrai force de la nature, s'il n'était pas handicapé par son poids!
Il n'était pas venu pour résoudre sur un crime… Mais voilà, il semble être le mieux placé pour diriger l'enquête, aidée par Claire Mougel.
Il y a autour de Priam Monet des personnages attachants, bien décrits (je pense entre-autre à Roc et à sa fille Marie Cadou, journaliste désabusée). Et il y a les autres… tout aussi bien décrits.

Mon petit plus:

Ce n'est pas mon premier roman de cet auteur, j'ai déjà lu  et apprécié Delta Charlie Delta.
J'ai eu parfois, à l'instar du bar justement nommé "Route 66", l'impression de me retrouver dans un coin paumé des États-Unis, comme dans ce film de Green, Joe, ou encore Le verger de marbre d'Alex Taylor. 

2 commentaires:

  1. Cette fois-ci, je passe mon tour, le résumé ne m'attire pas.

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    1. C'était très joli tout tes petits coeurs dans ma boite mail…
      Plein de douceur!
      merci!

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