Quatrième de couverture
Des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, "À l’orée du verger" nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie.
Traduit de l'américain par Anouk Neuhoff.
Mon avis:
C'est un couple étrange que celui de Sadie et James Goodenough… Ils s'installent, un peu forcés et contraints à Black Swamp. Ils doivent planter des pommiers… Cinquante pommiers et la terre leur appartiendra!
Il veut des pommes de table, pour les manger, des reinettes dorées. Il aime ses arbres, il les greffe, les protège. Il partage avec son fils Robert son savoir, lui explique, lui parle des arbres, des greffes, lui transmet cet amour!
Elle préfère les pommes à cidre, des pommes dont elle pourra tirer un alcool fort, une eau-de-vie dont elle se repaît, sans doute pour oublier…Oublier les croix plantées à l'orée du verger, tous les enfants pris par la fièvre, oublier la boue qui s'incruste… oublier qu'elle n'est pas la mère idéale… S'oublier dans l'ivresse.
Robert partira, il ira vers l'ouest.
J'ai beaucoup aimé voyager avec Robert. Cet amour qu'il garde pour sa famille en écrivant…sans savoir si son courrier est reçu ou perdu. Cette façon qu'il a d'avancer, tranquille, prenant parfois des risques, des mauvais chemins mais restant digne. Un homme honnête!
Il y a aussi un étrange retour aux sources…
Un échange entre le vieux monde et le nouveau monde…
Encore une agréable lecture!
Un petit plus
J'ai beaucoup entendu parler de "La jeune fille à la perle", "La dame à la licorne" et autres romans de cet auteur. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les lire.
J'ai aimé "La fugitive". Tracy Chevalier décrit bien le monde de pionniers. Et les femmes qu'elle raconte sont des femmes fortes malgré leur apparence fragile!
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