Marie Laniaud avait un bel avenir...si elle continuait à aller à l'école, et à être toujours aussi assidue elle pourrait passer le concours des bourses pour devenir institutrice.
Mais en ce début du mois d' août 1914 le tocsin résonne dans toute la campagne française, c'est la guerre qui débute.
L' instituteur, son père et son frère aîné sont mobilisés comme tous les hommes du village.
Le cadet, trop jeune ira travailler en forêt, sa mère ira travailler à la mine et Marie va prendre en charge le travail de la ferme.
En 1917, de Cormot, propriétaire de la mine fait venir des prisonniers allemands pour travailler dans la mine. Viendront se joindre à eux des insoumis français.
Parmi eux Roland Courbet, dont l' histoire peu banale va émouvoir.
Après la guerre, d' où son père ne reviendra pas, c'est l'exode rural...
Mais Marie résiste et s' accroche à cette terre. Elle s'adapte au monde moderne, et continue avec courage et pugnacité.
Roland Courbet et Marie Laniaud se marient...Ils savent qu'il y a peu de chance que leurs enfants reprennent la ferme et pourtant l'ouvrage se termine sur ces mots de Marie: "Ils auront beau faire, la vie renaît toujours, tôt ou tard des labours de l' hiver."
J'ai aimé la lecture de ce roman, au delà des difficultés rencontrées par Marie, on vit la fin d'un époque...J'ai été sidérée par la construction de deux monuments aux morts... celui de l' église et celui des ouvriers et l'animosité de camps qui auraient du être solidaire. Les luttes syndicales et les combats politiques à travers les yeux de ces ruraux qui n' appartiennent ni aux classes aisées, ni au prolétariat.
J'ai passé un excellent moment de lecture!! Merci!!
RépondreSupprimerTa l' as lu!!! je dois dire que j'avais fait un tel forcing pour que papa le lise que je pensais que tu le mettrai sous ta pile de lecture...j'attend ton avis. bises.
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