mardi 21 mai 2024

Tenir sa langue de Polina PANASSENKO

Il est question non seulement d’un prénom, mais d’origines, de culture et d’appartenance à une lignée.
Pour s’ intégrer une génération a délibérément francisé les prénoms, (exemple ma belle famille) ceux de leurs enfants, mais aussi parfois leurs patronymes (beaucoup d’espagnols fuyant le régime de Franco).
J’ai noté que sa maman, trop tôt sans doute disparue a voulu que sa fille connaisse, parle et écrive le russe.
Souvent quand un enfant est nouveau, il attire l’intérêt des autres. J’ai été surprise de la violence de ce rejet dès la petite enfance. Peut-être que l’enseignante aurait du l’intégrer davantage, ainsi d’ailleurs que ce petit Philippe isolé à cause d’un problème de bégaiement qu’on sait quand même gérer aujourd’hui, (et depuis longtemps déjà lorsque Polina était en âge scolaire).
Une belle brochette de souvenirs, ses grand-parents, et surtout son grand père tant aimé et si russe, si chauvin qu’il en est attendrissant.
La construction des phrases m’a parfois déroutée.
Une lecture faite plutôt rapidement. 

Quatrième de couverture:

"Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur". Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change. À son arrivée, enfant, à Saint-Etienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil.
Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.

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