samedi 13 avril 2024

Je suis l'abysse de Donato CARRISI

Étrange roman ou seuls deux personnages ont des prénoms.

Vera, qu’on voit peu mais qui est si présente et si malsaine. Une mère comme il en existe  bien sûr, mais qu’on évite de montrer, qu’on préfère ignorer, et Micky, cet enfant mal né, pas voulu, qu’on traine comme un boulet.

J’ai apprécié le combat sans fin de la «chasseuse de mouches». Une enquêtrice hors norme, une femme qu’on ne voit plus, une femme souffrance.

Et cette gamine, treize ans peut-être, treize ans à peine, la «jeune fille à la mèche violette», qu’on maltraite, et qui se jette à l’eau… Sans doute pas pour faire son intéressante.

C’est un livre qui raconte la maltraitance des enfants, des femmes aussi. 

C’est un livre qui fait froid dans le dos, qui dérange. La maltraitance c’est hélas aussi affaire de femmes. 

Je suis une adepte du tri sélectif et du compostage…Mais il reste sans doute dans nos poubelles bien des morceaux de nous.  


Quatrième de couverture

Une mère laisse seul son petit garçon qui ne sait pas nager dans une piscine remplie d’eau putride. Des années plus tard, devenu adulte, les séquelles sont là, et il n’est pas tout à fait comme les autres. Il a choisi le métier d’éboueur pour qu’on ne le remarque pas. Mais l’homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Sa vie bascule quand, malgré lui, il porte secours à une adolescente en train de se noyer dans le lac de Côme. Tout le monde cherche à en savoir plus sur ce sauveur qui souhaite rester anonyme.
La chasseuse de mouches, elle, est enquêtrice et tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses... Surtout quand l’homme qui nettoie rôde autour d’elles.
Traduit de l’italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.

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