mardi 12 juillet 2022

La voyageuse de nuit de Laure ADLER


Laure Adler, avec tout son talent nous parle de la vieillesse, de cet âge qui ne cesse d’avancer, jusqu’à parfois devenir canonique !
Certes, cet essai est bien documenté, et le péril serai bien présent autour de nous… Personne n’y échappe. Il y a ceux qui vieillissent bien, et ceux qui se perdent. 

Étrange, au fil de ma lecture j’ai pensé à tous ceux que j’ai connu, aimé, et qui n’ont pas eu la chance de vieillir.
J’ai pensé à José, fauché par un camion tout juste commençant sa vie active. J’ai pensé à Marie-Claude qui n’a pas eu le bonheur de devenir grand-mère. J’ai revu cette mère qui jusqu’au bout a tenu la main de son fils agonisant. J’ai songé à cette petite fille qui aurait dû devenir ma tante… J’ai entendu le hurlement de cette mère, refusant l’enfant trop tôt enlevé.
J’ai songé à tous ces jeunes, trop jeunes pour n’être plus qu’un souvenir dans nos cœurs et à mon grand-père me disant : « Tu le connais toi l’âge pour mourir ? ».
Non, je ne le connais pas, l'âge pour mourir, mais je sais que 
Vieillir est un privilège, 
Vieillir est une chance.

Quatrième de couverture :

C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour, cette contrée qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse ? Les mots se dérobent. Aurait-on honte, dans notre société, de prendre de l'âge ?
Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de faire éprouver ce qui est l'essence même de notre finitude.
Ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat !

Laure Adler
2012
Source Wikipédia 

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